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samedi 2 février 2008

Étoile de mer

Étoile de mer


L'étoile de mer est un animal échinoderme qui a habituellement cinq bras à partir d'un centre (symétrie pentaradiale). On dénombre au moins 1 600 espèces réparties en plus de 30 familles dans tous les océans.
La plus connue du public est la
Asterias rubens ou étoile de mer commune.
Acanthaster pourpre (Acanthaster planci) est un prédateur des coraux de la grande barrière d'Australie aussi appelé Couronne du Christ.
La plus grande, Midgardia xandaras, peut dépasser 1,30 m de diamètre.
Elle n'a pas de squelette déplaçable mais des
pseudopodes, petits tubes présents également chez les oursins, qui peuvent projeter de l'eau depuis la face ventrale et qui servent pour la locomotion et l'alimentation.

Alimentation et Digestion

L'étoile de mer est un prédateur. Elle se nourrit grâce à son orifice buccal, situé sur sa face ventrale. Ses pièces buccales sont d'ailleurs un élément qui sert pour leur classification.
La digestion est faite dans deux estomacs séparés, l'estomac cardiaque et l'estomac pylorique. L'estomac cardiaque est comme un sac situé au centre. Il peut être sorti du corps. Quelques espèces utilisent la grande endurance de leur système aquifère pour ouvrir la coquille des
mollusques et introduire leur estomac à l'intérieur (digestion externe). Cela leur permet de chasser des proies beaucoup plus grandes qu'elles et même de petits poissons. Les bras sont aussi munis de glandes digestives (caecas pylorique et hépatique). Le canal radial a des ampullae agissant comme des dents. Des spicules hérissent la surface dorsale

Régénération

Certaines espèces ont la possibilité de régénérer, c'est-à-dire, la capacité de faire repousser un ou plusieurs de leurs bras si elles en sont détachées. Un bras perdu peut être régénéré en moins d'un mois. Un genus en particulier, Linckia, nommé d'après le naturaliste J.H. Linck, est même capable, à partir d'un bras, de reconstituer l'étoile de mer en entier, et utilise cette capacité comme moyen de multiplication asexuée. Lorsque cette capacité à se régénérer n'était pas connue, et que l'étoile de mer était considérée comme une espèce nuisible, il était courant de les couper en deux et de les rejeter à la mer afin d'en contrôler la population.

Histoire géologique



Des fossiles ont été trouvé dans des roches aussi ancienne que le milieu de l'Ordovicien mais sont rares étant donnée la structure. Les plus nombreux se trouvent dans la formation de craie au crétacé en Angleterre.
Les
chordés et les échinodermes partagent la même phase embryologique nommée deutérostome : ils appartiennent au groupe des deutérostomiens.




vendredi 4 janvier 2008

Poisson clown

Poisson clown



Les poissons clowns, ou poissons anémones, (amphiprions) appartiennent à une sous-famille de la famille des Pomacentridés. On compte environ 27 espèces de poissons clowns. Une seule est classée dans le genre Premnas (Premnas biaculeatus), les autres font partie du genre Amphiprion. Les autres poissons de la famille sont appelés demoiselles.
Le nom anglais de ces poisson "
anemonefish" (il est aussi appellé "clownfish" en anglais), rappelle que ces poissons vivent la plupart du temps en symbiose avec des anémones de mers.
Les poissons clowns se rencontrent dans une grande partie des eaux tièdes de l'océan pacifique mais ils sont absents dans l'Atlantique. Ils vivent souvent en symbiose avec l'
anémone de mer. Une fois adoptée ils la défendront vigoureusement. Dans un aquarium, ces poissons peuvent vivre sans anénome ; ces dernières, d'ailleurs, sont difficiles à maintenir. Le mucus qui les protège des aiguilles urticantes est basé sur le sucre plutôt que les protéines pour ne pas être identifié comme nourriture.
Le poisson clown est l'un des rares poissons de mer qui peut être élevé en captivité dans des quantités commerciales rentables. Les amphiprions sont de couleur attractive et souvent vive notamment orange. Ils sont amicaux et faciles à nourrir. Ayant un métabolisme assez élevé, ils sont actifs.
Le poisson clown dépose ses œufs sur une surface plate protégée par l'anémone. Ils sont entretenus par le mâle et éclosent dans la plus grande obscurité après 7 à 10 jours. L'éclosion intervient suivant les phases de la lune.

Ils sont relativement petits, d'une longueur d'une dizaine de cm (9 cm en aquarium et 12 cm dans la nature).
Un groupe de poissons clowns est toujours basé sur une hiérarchie. Au sommet il y a invariablement une femelle, les autres sont des mâles avec des rangs suivant la dominance. Si la femelle meurt, alors le mâle le plus dominant devient une femelle.
Le poisson clown fut la vedette dans le film d'animation de
Pixar de 2003 Le Monde de Némo.

lundi 31 décembre 2007

Girafe


Girafe



La girafe (Giraffa camelopardalis) est une espèce de mammifère onguléartiodactyle et ruminant, originaire des savanes africaines et répandue du Tchad jusqu'en Afrique du Sud. Le mot girafe vient de l'arabe zarâfa (ZRaFat, زرافة la charmante).
Au terme de
millions d'années d'évolution, la girafe a acquis une anatomie unique lui permettant notamment de brouter la cime des arbres.
Chez les
Grecs, la girafe passait pour la fille du chameau et du léopard, d'où le terme de camelopardalis.
Le sage arabe
Al-Qazwini dit d'elle : « Sachant qu'elle se nourrirait dans les arbres, Allah lui donna des membres antérieurs plus longs que les postérieurs ». Elle a été décrite, pour la première fois en France, par Pierre Belon (1517-1564)
En
1809, Lamarck pensait qu'à force d'allonger le cou, elle avait transmis ce trait à sa descendance. En 1872, Darwin pensait que son long cou était dû à une sélection liée aux périodes de famines, où un ou deux pouces faisaient la différence et permettaient de survivre.

Caractéristiques



Il s'agit de l'animal le plus grand en hauteur, pouvant, grâce à son cou tout en longueur, atteindre jusqu'à 5,50 m ou même 5,80 m. Cependant celui-ci ne comporte pas plus de vertèbres (7, de plus ou moins 40cm chacune) que celui des autres mammifères (ou que l'homme).
Son poids est de 950 à 1100 kilogrammes pour les femelles et peut aller jusqu'à 1500 kg pour les mâles.
Son espérance de vie est de l'ordre de 25 ans.
[1]
Son pelage à dominante rousse est réticulé ou tacheté de jaune.
Son ventre est blanc.
La tête porte deux petites cornes recouvertes de peau.

mercredi 5 décembre 2007

Dauphin

Dauphin



Le dauphin (du grec ancien δελφίς / delphís, « esprit de la mer », peut-être dérivé de δελφὐς / delphús, « utérus ») est un mammifère marin et fluvial appartenant à l'ordre des cétacés.
Le dauphin désigne en français les cétacés à dents (
odontocètes) de moins de cinq mètres généralement dotés d'un rostre long :
L'espèce la plus commune et familière de dauphins, que l'on trouve en m
ajorité dans les delphinariums, est le grand dauphin (tursiops truncatus).
De nombreuses espèces de la
famille des Delphinidés qui inclut aussi les orques.
Les Delphinoïdes et les
dauphins d'eau douce vivant dans les fleuves d'Asie ou d'Amérique du Sud dont la sous la famille des platanistoïdes.
D'autres animaux marins sont parfois appelés incorrectement « dauphins » comme des cétacés au rostre court ou à peine existant tels que le
narval et le béluga, deux animaux plus grands que les dauphins classiques, ainsi que les marsouins qui sont eux beaucoup plus petits.
On prête souvent au dauphin un caractère social, mais certaines espèces sont solitaires. Ces animaux sont populaires car certaines de ces espèces se laissent approcher par l'homme et se montrent affectueuses. Certains dauphins sont connus pour avoir sauvé des hommes.



Le dauphin dans la culture populaire




Déjà dans l'Antiquité les peuples marins leurs prêtaient de multiples exploits comme de guider les bateaux égarés dans la tempête ou de sauver les naufragés... Ils sont d'ailleurs très souvent cités dans la littérature grecque et étaient l'emblème de la ville de Corinthe (Grèce).
Flipper, héros d'une série télévisée de 1964, rôle tenu en fait par plusieurs dauphins.
Oum le dauphin blanc, animation télévisée française en 13 épisodes, diffusée pour la première fois en 1971.
Joséphine dans le film de
Luc Besson, le Grand Bleu.
Ecco the Dolphin, vedette dans des jeux développés par Sega sortis sur Megadrive et la Dreamcast.
Fungie, dauphin mascotte de la ville de Dingle en Irlande.
Le dauphin a été évoqué de manière saugrenue dans une interview de Patrick Bruel où il raconte comment sa femme et lui ont appris qu'ils allaient devenir parents. « Ce sont les dauphins qui nous l'ont appris. Les dauphins n'approchent pas des femmes enceintes, et quand elle a vu que les dauphins tournaient autour d'elle sans l'approcher, elle s'est demandée ce qu'il se passait. Moi, je le savais, je lui ai dit que c'était un bon signe! »[citation nécessaire]
Flocon de neige dans le film
Ace Ventura, détective pour chiens et chats.
Stefania dans la série documentaire
L'odyssée bleue.
Les dauphins dans le livre
Un animal doué de raison.
Les néo-dauphins dans le roman
Marée stellaire.
Momo le dauphin,
mascotte des sixièmes Jeux des îles de l'océan Indien organisés à Maurice en 2003.
Les dauphins communiquent parfois avec les hommes, dans le livre de
Eric Demay, "L'homme qui parlait aux dauphins".
Dolphy, dauphin femelle fréquentait le port de Collioure entre 1992 et 1995.

dimanche 4 novembre 2007

Manchot


Manchot

Machon est un terme désignant plusieurs espèces de l'ordre des sphénisciformes. Ce sont des oiseaux marins de l'hémisphère austral, incapables de voler à cause de leur adaptation à la vie aquatique. L'espèce la plus connue, le manchot empereur, vit en Antarctique. Les gorfous sont aussi appelé « manchots à aigrettes »
On confond souvent les termes manchots et
pingouins, en raison des ressemblances physiques de ces oiseaux, et de la traduction anglaise : en:penguin. Cependant ces deux sortes d'oiseaux n'ont aucune parenté : le manchot appartient aux Sphenisciformes, tandis que le pingouin appartient aux Charadriiformes. En outre, le premier vit dans l'hémisphère sud, et le second dans l'hémisphère nord — et peut voler.
Lanparticipe à cette confusion : manchot se traduit par penguin, et pingouin, par auk (ou razorbill pour le petit pingouin). Beaucoup d'autres langues ont suivi l'exemple anglais. Selon le Dictionnaire historique de la langue française de Robert, le mot pingouin est emprunté au néerlandais pinguin (en 1598), lui-même d'origine obscure, bien qu'on l'ait rapproché du mot latin pinguis qui signifie « gras ». Le dictionnaire étymologique de l'afrikaans, Etimologiesewoordeboek van afrikaans, prétend que le mot sera emprunté au portugais. Dans le cas de l'anglais, on a également rapproché le mot du gallois « pen gwyn », « tête blanche », nom donné par les Gallois au grand pingouin, espèce maintenant disparue sans qu'on puisse en être sûr. Les marins anglais ont confondu les deux types d'oiseaux. C'est l'Académie des sciences qui, lors d'un vote très serré (à une voix près), a préféré le nom de manchot à celui de pingouin. Le terme de « manchot » serait dû à l'ornithologue Brisson qui utilisa le latin mancus (estropié) en référence à leurs ailes réduites


mercredi 24 octobre 2007

Tour Eiffel


Tour Eiffel

Imaginée en 1884, édifiée entre 1887 et 1889 et inaugurée pour l'exposition universelle de 1889 à Paris, la tour Eiffel symbolise de nos jours, un pays en entier, la France[10].
Pourtant, il n'en fut pas toujours ainsi.
Suite à la fin du règne de
Napoléon III, la France dut faire face en 1870-1871 à sa défaite contre l'Allemagne et 1871 est également la date de la Commune de Paris, étouffée dans le sang.
À partir de
1875, la Troisième République naissante, caractérisée par une instabilité politique chronique, peine à se pérenniser.
Au gouvernement, les équipes politiques se succèdent à un rythme soutenu. Selon
Léon Gambetta, il est souvent composé de ministres « opportunistes », mais dont l'œuvre législatrice posa les pierres des principes encore en vigueur de nos jours : école obligatoire, laïcité, liberté de la presse etc.

The Centennial Tower (la tour du centenaire) est le premier projet crédible d'une tour de 1 000 pieds (≈300 mètres), imaginé en 1874 par les ingénieurs américains Clark et Reeves pour l'Exposition universelle de 1876 à Philadelphie.
Mais la société de l'époque porte encore plus d'attention aux progrès techniques qu'elle ne croit au progrès social. C'est cette foi dans les bienfaits de la science qui a donné naissance aux
expositions universelles. Mais dès la première exposition (Great Exhibition of the Works of Industry of All Nations, Londres, 1851), les gouvernants s'aperçoivent vite que derrière l'enjeu technologique se profile une vitrine politique, dont il serait dommage de ne pas profiter. En démontrant son savoir-faire industriel, le pays accueillant l'exposition signifie par là même son avance et sa supériorité sur les autres puissances européennes, qui régnaient alors sur le monde.
Dans cette optique, la France accueille à plusieurs reprises l'exposition universelle, comme en
1855, en 1867 et 1878. Jules Ferry, président du Conseil de 1883 à 1885, décide de relancer l'idée de la tenue d'une nouvelle exposition universelle en France. Le 8 novembre 1884, il signe un décret instituant officiellement la tenue d'une exposition universelle à Paris, du 5 mai au 31 octobre 1889. L'année choisie n'est pas innocente, puisqu'elle symbolise le centenaire de la Révolution française. Paris sera encore une fois au « centre » du monde. Quoique du côté du Nouveau Monde les choses évoluent vite et c'est de l'autre côté de l'Atlantique, au sein de la jeune puissance économique des États-Unis d'Amérique, que naîtra véritablement l'idée d'une tour de 300 mètres. En effet, lors de l'exposition universelle de Philadelphie en 1876, les ingénieurs américains Clark et Reeves, imaginent un projet de pylône cylindrique de 9 mètres de diamètre maintenu par des haubans métalliques, ancrés sur une base circulaire de 45 mètres de diamètre, d'une hauteur totale de 1 000 pieds (environ 300 mètres). Faute de crédits, leur projet ne verra jamais le jour, mais sera quand même publié en France dans la revue Nature.
Dans la même lignée, l’ingénieur français Sébillot puise, aux États-Unis, l’idée d’une « tour-soleil » en fer qui éclairerait Paris. Pour ce faire, il s’associe avec l’architecte
Jules Bourdais, qui fut à l’origine du palais du Trocadéro pour l’exposition universelle de 1878. Ensemble, ils concevront un projet de « tour-phare » en granit, haute de 300 mètres qui connaîtra plusieurs versions, concurrencera le projet de tour de Gustave Eiffel, et qui finalement, ne sera jamais construit



dimanche 30 septembre 2007

Neige



Neige

La neige est une forme de précipitation, constituée de glace cristallisée et agglomérée en flocons pouvant être ramifiés d'une infinité de façons. Puisque les flocons sont composés de petites particules, ils peuvent avoir aussi bien une structure ouverte et donc légère qu'un aspect plus compact voisin de celui de la grêle. La neige se forme généralement par la condensation de la vapeur d'eau dans les hautes couches de l'atmosphère et tombe ensuite plus ou moins vite à terre selon sa structure.
Les
canons à neige produisent de la neige artificielle, en réalité de minuscules grains proches de la neige fondue. Cette technique est utilisée sur les pistes de ski indoor, mais aussi dans les stations de sports d'hiver pour améliorer l'état de leurs pistes.

Diversité

Voir la Galerie de photos de cristaux de neige.

Cristaux de neige, photographiéspar Wilson Bentley (1865-1931)
Dans un
nuage très froid, la vapeur d'eau se condense directement en cristaux de glace sur des particules en suspension (poussières, fumée…). S'ils ne rencontrent que des couches d'air de température inférieure à 0°C pendant leur chute, les cristaux s'agglutinent et se combinent pour former des flocons de plus en plus larges. L'assemblage de ces cristaux dépend essentiellement des températures. La seule caractéristique commune à tous les cristaux est la structure hexagonale liée à l'angle de 120° de la molécule d'eau. Elle provient d'une minimisation de l'énergie potentielle chimique du cristal.
La forme des cristaux varie en fonction de la température, mais aussi du degré d'humidité :
de 0 à -4°C : minces plaquettes hexagonales
de -4 à -6°C : aiguilles
de -6 et -10°C : colonnes creuses
de -10 à -12°C : cristaux à six pointes longues
de -12 à -16°C :
dendrites filiformes.
La
densité de la neige fraîchement tombée est très variable. Les statistiques donnent une moyenne de 110 kg par mètre cube, avec un écart type de 40 kg qui confirme le caractère dispersé de ce critère.


Voir la Galerie de photos de cristaux de neige.

Cristaux de neige, photographiéspar Wilson Bentley (1865-1931)
Dans un nuage très froid, la vapeur d'eau se condense directement en cristaux de glace sur des particules en suspension (poussières, fumée…). S'ils ne rencontrent que des couch
es d'air de température inférieure à 0°C pendant leur chute, les cristaux s'agglutinent et se combinent pour former des flocons de plus en plus larges. L'assemblage de ces cristaux dépend e
ssentiellement des températures. La seule caractéristique commune à tous les cristaux est la structure hexagonale liée à l'angle de 120° de la molécule d'eau. Elle provient d'une minimisation de l'énergie potentielle chimique du cristal.
La forme des cristaux varie en fonction de la température, mais aussi du degré d'humidité :
de 0 à -4°C : minces plaquettes hexagonales

de -4 à -6°C : aiguilles
de -6 et -10°C : colonnes creuses
de -10 à -12°C : cristaux à six pointes longues
de -12 à -16°C : dendrites filiformes.
La densité de la neige fraîchement tombée est très variable. Les statistiques donnent une moyenne de 110 kg par mètre cube, avec un écart type de 40 kg qui confirme le caractère dispersé de ce critère.




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